Nous reproduisons ici en fac-similé deux des « carnets de travail » de Giono ayant accompagné la campagne d’écriture des Âmes fortes, de décembre 1947 à avril 1949. Il s’agit du carnet étiqueté par Giono « Op. 28 Le Hussard – op. 31 – Journal VII. 47 » et reproduit à partir du folio 40 (ce qui précède ne concerne pas Les Âmes fortes), et du carnet « 24 janvier 1949
(La chose naturelle) etc. Les Âmes fortes ». On rappellera que l’ « opus 31 » désigne précisément ce qui deviendra Les Âmes fortes, et que le projet de cette « chronique » portera successivement plusieurs titres, dont « Rien dans les mains » et
« La chose naturelle ».
C’est à partir de 1936-1937 que Giono recourt à l’usage de « carnets de travail » pour y consigner et y regrouper les « matériaux génétiques » de ses œuvres. Ces petits calepins à reliure spiralée, de format pratique (170 mm sur 110 mm) et facilement transportables, sont adoptés pour la première fois à l’occasion de la campagne d’écriture du Poids du ciel, et Giono, très conscient de leur importance génétique, note dans son Journal à la date du 7 février 1938 : « Peut-être pour aider à comprendre ou tout au moins à étudier le mécanisme esthétique de la création, comparer les textes définitifs avec les documents et matériaux » [1] – semblant ainsi inviter, quasi explicitement, à l’investigation ici proposée. À la même époque (novembre 1937), dans une lettre circulaire aux abonnés des Cahiers du Contadour, Giono annonçait semblablement sa volonté de publier dans ceux-ci des « matériaux ayant servi à composer les romans déjà parus et le “Journal” de ces romans, leur histoire. Ma joie étant ici d’être ainsi plus près de mes amis, et de montrer “l’artisanal” de cette œuvre d’écrivain ». Enfin, dernier indice de la conscience très aiguë – et très moderne – que Giono pouvait avoir de l’intérêt de ces carnets, il en fit entreprendre la transcription dactylographique partielle, à la fin des années 1950. Plusieurs de ces carnets furent ainsi transcrits, et parfois révisés par Giono – peut-être à des fins d’édition ultérieure, comme Claude Gallimard semblait l’envisager dans une lettre en date du 23 mai 1962 [2].
Il importe préalablement de tenter de se représenter aussi précisément que possible l’utilisation que Giono pouvait faire de ces carnets de travail. Plusieurs déclarations de sa part à leur sujet (dans le cadre d’interviews sur son métier d’écrivain), de même que des extraits de films et des photographies le montrant à sa table de travail, nous renseignent utilement à ce sujet – sans toutefois nous permettre de préjuger de l’usage qu’il pouvait faire de ces carnets en dehors des séances de travail « à l’écritoire », puisqu’il les emportait avec lui dans ses voyages, déplacements et autres activités. Sur son bureau, ces carnets se trouvaient disposés à gauche de la feuille manuscrite en cours de rédaction (ce qui explique l’orientation souvent en diagonale « sud-ouest – nord-est » de certaines des notations qu’il portait sur les pages du carnet accolé à son manuscrit). Giono ne recourait semble-t-il au carnet que lorsque survenait une difficulté de rédaction. À ce moment-là, les pages du carnet lui servaient de véritable brouillon : « bouts de phrase » pour un passage qui ne « vient » pas bien, ébauches de dialogue, etc., d’où l’aspect souvent très « propre » et la rareté des ratures sur les manuscrits, comme on pourra le constater sur celui des Âmes fortes consultable lui aussi sur ce site. Dans les pages des carnets, on pourra ainsi trouver plusieurs états successifs d’une même phrase, constituant autant de variantes par rapport au texte définitif imprimé – lequel peut d’ailleurs être différent encore de ces « galops d’essai » [3]. À l’inverse, de longs passages du roman peuvent être sans référent aucun dans les carnets, signe sans doute de la fluidité et de la « facilité » de rédaction par Giono de ces passages.
Mais les carnets peuvent aussi accueillir des notations relatives à d’autres passages de l’œuvre que celui « en chantier », et au sujet desquels l’écrivain anticipe pendant la phase de rédaction. Giono les griffonne alors sur une page de carnet, sans souci de diachronie (ni de logique) par rapport au passage en cours, dont les notations préparatoires se trouvent ainsi parasitées. On trouvera aussi des « notes d’intention » ou « d’inspiration » très importantes pour comprendre la tonalité ou la portée que l’écrivain entendait donner à son œuvre : « Vers la fin, aigrir la dispute entre le vrai et le faux (c’est là qu’il faudrait faire shakespearien). Donner le ton dépouillé » [4] ; « Décrire la façon dont Th.[érèse] s’aime elle-même à travers Madame N.[umance] » [5] ; « Reprendre le ton du récit oral, très important » [6] ; « C’est Thérèse la grande criminelle, la seule » [7]. Ou encore des « notes de régie » (comme le calcul posé à plusieurs reprises des âges et années de naissance de certains personnages), voire des esquisses de plan pour l’intrigue – laquelle se modifie parfois de façon spectaculaire au fil de la campagne de rédaction. Certaines pages de ces carnets fourmillent ainsi de notations jetées dans tous les sens, de couleurs parfois différentes, ce qui atteste de plusieurs « strates » successives d’écriture mais aussi d’exploitation (c’est-à-dire de relecture voire d’annotation) par Giono de ces notes. Flèches, renvois, astérisques, soulignements, cerclages…, témoignent ainsi de l’extraordinaire effervescence et du caractère pulsatile du travail de l’écrivain dans ses phases inextricablement mêlées d’inspiration et de rédaction.
On tirera le meilleur profit (et, nous l’espérons, le plus grand plaisir) à confronter les pages de ces carnets à celles du roman publié en décembre 1949 chez Gallimard. Mais on ne cherchera pas forcément à « mettre en miroir » les notations des carnets avec des passages du texte définitif des Âmes fortes. D’une part, on n’est pas assuré que Giono utilisait ces carnets dans leur pagination successive : parfois ouverts par lui, dans l’urgence de l’impulsion scripturale, à la première page libre qu’il trouvait (le foliotage des pages du carnet est en effet postérieur et apocryphe), les carnets ne retranscrivent donc pas forcément la continuité chronologique de son travail de préparation et d’accompagnement de l’œuvre. Il n’est pas exclu non plus que l’écrivain ait parfois utilisé en parallèle et quasi indifféremment deux ou plusieurs carnets.
D’autre part, le travail de préparation dans les carnets de travail n’épouse pas obligatoirement l’ordre linéaire du récit, encore en construction au moment où Giono pose ces « pilotis » dans le carnet. On sait qu’il aimait, dans la conduite d’un récit, « ne pas savoir où il allait » – même s’il importe de nuancer cette déclaration. On trouvera ainsi un « Plan début du récit continué par le Contre »[8] qui atteste d’un déplacement de l’épisode du postillon amoureux de Thérèse, situé à ce moment de la préparation à Châtillon, et non à Clostre comme on le trouvera dans le roman. Les carnets reflètent donc bien l’œuvre en train de se faire, mais pas dans la chronologie ni le déroulement définitif de l’intrigue : Giono, on l’a dit, anticipe fréquemment dans ces carnets – ou à l’inverse revient en arrière pour améliorer une formulation, modifier un élément, changer un plan.
Par ailleurs, tous les matériaux romanesques contenus dans ces carnets n’ont pas été utilisés par l’écrivain dans son roman. Certains passages de celui-ci ne renvoient qu’à des « zones blanches » dans les carnets, où ils n’ont fait l’objet d’aucune préparation semble-t-il. En revanche, de nombreux « pilotis » des carnets sont restés « en jachère ». Les personnages du curé et du pasteur, par exemple, ont reçu dans les carnets un traitement qui laissait attendre un sort plus développé dans le roman. Des prolongements (amont et aval) de l’histoire des Numance se trouvent aussi esquissés, qui ne seront pas repris dans l’œuvre. Plus troublantes encore, certaines notations semblent interférer avec des œuvres à venir de Giono, comme cette « petite ville méchante » [9] accolée à l’évocation de M. Numance (« Montrer N[umance] comme un chien savant »), mais que l’on est tenté de rapporter bien sûr au Moulin de Pologne (dont la rédaction commencera en décembre 1949, et qui sera publié en 1952). Ou encore : « Le roman picaresque. Vous n’avez pas vu un type avec de grandes moustaches ? Je ne vais pas me mettre à expliquer tout du long pourquoi je suis sur les routes […] (à développer) » [10], notation qui semble quant à elle renvoyer aux Grands Chemins, rédigé en 1950 et qui paraîtra en 1951… Dans la prodigieuse hybridation des « chroniques », y compris dans le parasitage et la « fertilisation croisée » de leurs titres, la créativité de Giono est vraiment à son apogée dans ces années 1947-1955, et la notation datée du 20 février 1949 dans ces carnets (« Je suis peut-être en train de faire quelque chose de bon » [11]) atteste clairement, dans sa naïve immodestie, de la conscience lucide que Giono pouvait avoir de son génie de romancier.
L’interface de visualisation du fac-similé de ces carnets est très intuitive et simple d’utilisation. Ses différentes commandes permettent un feuilletage aisé, ainsi qu’un agrandissement (« zoom ») très utile pour explorer certaines pages des carnets aux notations parfois enchevêtrées ou peu lisibles. On trouvera une transcription dactylographique de ces carnets dans le dernier volume de la Revue Giono (n°9, été 2016) disponible auprès de l’Association des Amis de Jean Giono (« Le Paraïs », Montée des Vraies Richesses 04100 Manosque).
(La chose naturelle) etc. Les Âmes fortes ». On rappellera que l’ « opus 31 » désigne précisément ce qui deviendra Les Âmes fortes, et que le projet de cette « chronique » portera successivement plusieurs titres, dont « Rien dans les mains » et
« La chose naturelle ».
C’est à partir de 1936-1937 que Giono recourt à l’usage de « carnets de travail » pour y consigner et y regrouper les « matériaux génétiques » de ses œuvres. Ces petits calepins à reliure spiralée, de format pratique (170 mm sur 110 mm) et facilement transportables, sont adoptés pour la première fois à l’occasion de la campagne d’écriture du Poids du ciel, et Giono, très conscient de leur importance génétique, note dans son Journal à la date du 7 février 1938 : « Peut-être pour aider à comprendre ou tout au moins à étudier le mécanisme esthétique de la création, comparer les textes définitifs avec les documents et matériaux » [1] – semblant ainsi inviter, quasi explicitement, à l’investigation ici proposée. À la même époque (novembre 1937), dans une lettre circulaire aux abonnés des Cahiers du Contadour, Giono annonçait semblablement sa volonté de publier dans ceux-ci des « matériaux ayant servi à composer les romans déjà parus et le “Journal” de ces romans, leur histoire. Ma joie étant ici d’être ainsi plus près de mes amis, et de montrer “l’artisanal” de cette œuvre d’écrivain ». Enfin, dernier indice de la conscience très aiguë – et très moderne – que Giono pouvait avoir de l’intérêt de ces carnets, il en fit entreprendre la transcription dactylographique partielle, à la fin des années 1950. Plusieurs de ces carnets furent ainsi transcrits, et parfois révisés par Giono – peut-être à des fins d’édition ultérieure, comme Claude Gallimard semblait l’envisager dans une lettre en date du 23 mai 1962 [2].
Il importe préalablement de tenter de se représenter aussi précisément que possible l’utilisation que Giono pouvait faire de ces carnets de travail. Plusieurs déclarations de sa part à leur sujet (dans le cadre d’interviews sur son métier d’écrivain), de même que des extraits de films et des photographies le montrant à sa table de travail, nous renseignent utilement à ce sujet – sans toutefois nous permettre de préjuger de l’usage qu’il pouvait faire de ces carnets en dehors des séances de travail « à l’écritoire », puisqu’il les emportait avec lui dans ses voyages, déplacements et autres activités. Sur son bureau, ces carnets se trouvaient disposés à gauche de la feuille manuscrite en cours de rédaction (ce qui explique l’orientation souvent en diagonale « sud-ouest – nord-est » de certaines des notations qu’il portait sur les pages du carnet accolé à son manuscrit). Giono ne recourait semble-t-il au carnet que lorsque survenait une difficulté de rédaction. À ce moment-là, les pages du carnet lui servaient de véritable brouillon : « bouts de phrase » pour un passage qui ne « vient » pas bien, ébauches de dialogue, etc., d’où l’aspect souvent très « propre » et la rareté des ratures sur les manuscrits, comme on pourra le constater sur celui des Âmes fortes consultable lui aussi sur ce site. Dans les pages des carnets, on pourra ainsi trouver plusieurs états successifs d’une même phrase, constituant autant de variantes par rapport au texte définitif imprimé – lequel peut d’ailleurs être différent encore de ces « galops d’essai » [3]. À l’inverse, de longs passages du roman peuvent être sans référent aucun dans les carnets, signe sans doute de la fluidité et de la « facilité » de rédaction par Giono de ces passages.
Mais les carnets peuvent aussi accueillir des notations relatives à d’autres passages de l’œuvre que celui « en chantier », et au sujet desquels l’écrivain anticipe pendant la phase de rédaction. Giono les griffonne alors sur une page de carnet, sans souci de diachronie (ni de logique) par rapport au passage en cours, dont les notations préparatoires se trouvent ainsi parasitées. On trouvera aussi des « notes d’intention » ou « d’inspiration » très importantes pour comprendre la tonalité ou la portée que l’écrivain entendait donner à son œuvre : « Vers la fin, aigrir la dispute entre le vrai et le faux (c’est là qu’il faudrait faire shakespearien). Donner le ton dépouillé » [4] ; « Décrire la façon dont Th.[érèse] s’aime elle-même à travers Madame N.[umance] » [5] ; « Reprendre le ton du récit oral, très important » [6] ; « C’est Thérèse la grande criminelle, la seule » [7]. Ou encore des « notes de régie » (comme le calcul posé à plusieurs reprises des âges et années de naissance de certains personnages), voire des esquisses de plan pour l’intrigue – laquelle se modifie parfois de façon spectaculaire au fil de la campagne de rédaction. Certaines pages de ces carnets fourmillent ainsi de notations jetées dans tous les sens, de couleurs parfois différentes, ce qui atteste de plusieurs « strates » successives d’écriture mais aussi d’exploitation (c’est-à-dire de relecture voire d’annotation) par Giono de ces notes. Flèches, renvois, astérisques, soulignements, cerclages…, témoignent ainsi de l’extraordinaire effervescence et du caractère pulsatile du travail de l’écrivain dans ses phases inextricablement mêlées d’inspiration et de rédaction.
On tirera le meilleur profit (et, nous l’espérons, le plus grand plaisir) à confronter les pages de ces carnets à celles du roman publié en décembre 1949 chez Gallimard. Mais on ne cherchera pas forcément à « mettre en miroir » les notations des carnets avec des passages du texte définitif des Âmes fortes. D’une part, on n’est pas assuré que Giono utilisait ces carnets dans leur pagination successive : parfois ouverts par lui, dans l’urgence de l’impulsion scripturale, à la première page libre qu’il trouvait (le foliotage des pages du carnet est en effet postérieur et apocryphe), les carnets ne retranscrivent donc pas forcément la continuité chronologique de son travail de préparation et d’accompagnement de l’œuvre. Il n’est pas exclu non plus que l’écrivain ait parfois utilisé en parallèle et quasi indifféremment deux ou plusieurs carnets.
D’autre part, le travail de préparation dans les carnets de travail n’épouse pas obligatoirement l’ordre linéaire du récit, encore en construction au moment où Giono pose ces « pilotis » dans le carnet. On sait qu’il aimait, dans la conduite d’un récit, « ne pas savoir où il allait » – même s’il importe de nuancer cette déclaration. On trouvera ainsi un « Plan début du récit continué par le Contre »[8] qui atteste d’un déplacement de l’épisode du postillon amoureux de Thérèse, situé à ce moment de la préparation à Châtillon, et non à Clostre comme on le trouvera dans le roman. Les carnets reflètent donc bien l’œuvre en train de se faire, mais pas dans la chronologie ni le déroulement définitif de l’intrigue : Giono, on l’a dit, anticipe fréquemment dans ces carnets – ou à l’inverse revient en arrière pour améliorer une formulation, modifier un élément, changer un plan.
Par ailleurs, tous les matériaux romanesques contenus dans ces carnets n’ont pas été utilisés par l’écrivain dans son roman. Certains passages de celui-ci ne renvoient qu’à des « zones blanches » dans les carnets, où ils n’ont fait l’objet d’aucune préparation semble-t-il. En revanche, de nombreux « pilotis » des carnets sont restés « en jachère ». Les personnages du curé et du pasteur, par exemple, ont reçu dans les carnets un traitement qui laissait attendre un sort plus développé dans le roman. Des prolongements (amont et aval) de l’histoire des Numance se trouvent aussi esquissés, qui ne seront pas repris dans l’œuvre. Plus troublantes encore, certaines notations semblent interférer avec des œuvres à venir de Giono, comme cette « petite ville méchante » [9] accolée à l’évocation de M. Numance (« Montrer N[umance] comme un chien savant »), mais que l’on est tenté de rapporter bien sûr au Moulin de Pologne (dont la rédaction commencera en décembre 1949, et qui sera publié en 1952). Ou encore : « Le roman picaresque. Vous n’avez pas vu un type avec de grandes moustaches ? Je ne vais pas me mettre à expliquer tout du long pourquoi je suis sur les routes […] (à développer) » [10], notation qui semble quant à elle renvoyer aux Grands Chemins, rédigé en 1950 et qui paraîtra en 1951… Dans la prodigieuse hybridation des « chroniques », y compris dans le parasitage et la « fertilisation croisée » de leurs titres, la créativité de Giono est vraiment à son apogée dans ces années 1947-1955, et la notation datée du 20 février 1949 dans ces carnets (« Je suis peut-être en train de faire quelque chose de bon » [11]) atteste clairement, dans sa naïve immodestie, de la conscience lucide que Giono pouvait avoir de son génie de romancier.
L’interface de visualisation du fac-similé de ces carnets est très intuitive et simple d’utilisation. Ses différentes commandes permettent un feuilletage aisé, ainsi qu’un agrandissement (« zoom ») très utile pour explorer certaines pages des carnets aux notations parfois enchevêtrées ou peu lisibles. On trouvera une transcription dactylographique de ces carnets dans le dernier volume de la Revue Giono (n°9, été 2016) disponible auprès de l’Association des Amis de Jean Giono (« Le Paraïs », Montée des Vraies Richesses 04100 Manosque).
Christian Morzewski
Professeur à l’Université d’Artois
Rédacteur en chef de la Revue Giono
Professeur à l’Université d’Artois
Rédacteur en chef de la Revue Giono
[1] Jean Giono, Journal (1935-1939), in Journal, poèmes, essais, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1995, p. 233.
[2] Jean Giono, Lettres à la NRF 1928-1970, édition établie, présentée et annotée par Jacques Mény, 2015, p. 475-476.
[3] Un exemple dans le carnet « Op. 28 », f° 47 r° : « Et par cet enfantillage des premiers temps de l’amour et qui n’était même plus comique dans une femme de » / « Et par un enfantillage qui était déchirant dans une femme de plus de 60 ans ».
[4] Carnet « Op. 28 », f° 46 r°.
[5] Carnet « Op. 28 », f° 48 v°.
[6] Carnet « Op. 28 », f° 58 r°.
[7] Carnet « 24 janvier 49 », f° 24 r°.
[8] Carnet « 24 janvier 49 », f° 6 v°.
[9] Carnet « 24 janvier 49 », f° 10 r°.
[10] Ibid., f° 28 r°.
[11] Ibid., f° 15 r°.
[2] Jean Giono, Lettres à la NRF 1928-1970, édition établie, présentée et annotée par Jacques Mény, 2015, p. 475-476.
[3] Un exemple dans le carnet « Op. 28 », f° 47 r° : « Et par cet enfantillage des premiers temps de l’amour et qui n’était même plus comique dans une femme de » / « Et par un enfantillage qui était déchirant dans une femme de plus de 60 ans ».
[4] Carnet « Op. 28 », f° 46 r°.
[5] Carnet « Op. 28 », f° 48 v°.
[6] Carnet « Op. 28 », f° 58 r°.
[7] Carnet « 24 janvier 49 », f° 24 r°.
[8] Carnet « 24 janvier 49 », f° 6 v°.
[9] Carnet « 24 janvier 49 », f° 10 r°.
[10] Ibid., f° 28 r°.
[11] Ibid., f° 15 r°.